Paris (2 avril 1840-29 septembre 1902)
Après un bref premier voyage à l’Estaque pendant la guerre de 1870 (lorsqu’il participa à la création du journal «La Marseillaise»), Emile Zola revint à l’été 1877. Son abondante correspondance (publiée par les Presses de l’Université de Montréal) en donne un compte rendu détaillé d’une vie partagée entre l’écriture et les joies que lui apportaient les bains de mer et les repas autour de la table. Dans une lettre à son ami JK Huysmans datée du 3 août, il a admis que «l’animal en [moi] est très heureux».
Cela ne l’a pas empêché de travailler comme un fou sur sa nouvelle Une page d’amour, ni de s’impliquer dans la vie du village qui a tant inspiré deux de ses textes, le roman Naïs Micoulin et un article sur les élections. pour une revue russe, Le messager de l’Europe, paru en décembre 1877. Cézanne et Zola ne se sont pas rencontrés à l’Estaque cet été-là. Ils ne se rencontreraient pas avant le dernier séjour de Zola dans sa région d’enfance.